Mettez au vote ce que vous dites !
C'est un hasard !
Ça, c'est vrai !
Dites-le à Darmanin !
Ils sont surtout mal payés !
Elle a raison !
Elle a raison !
Vous n'avez pas le droit ! Pour qui vous prenez-vous ?
C'était qui votre candidat ?
Pure communication !
On a compris !
Excellent !
C'est vrai !
Excellent !
Démasqués !
Vous vous couchez déjà !
Et le débat de tout à l'heure, vous en pensez quoi ?
Bravo !
Excellent !
Excellent ! Il a raison !
Excellent !
C'est honteux ! Scandaleux !
Vous êtes un spécialiste ?
Excellent !
Voire, plus le débat avance, plus vous nous convainquez de nous y opposer avec fermeté. Et on en entendra l'écho dans le pays.
Mais ici, vous êtes député ou représentant des grandes entreprises ?
Alors, augmentons les salaires !
Excellent !
Je m'exprime au nom du groupe LFI – NUPES, mais aussi, sans doute, au nom de tous les collègues ici présents. Hier, un homme est mort des suites d'un accident du travail survenu le 9 juillet à l'Assemblée nationale. Le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHST) de l'Assemblée a été saisi ; une enquête est en cours. Je veux que cette mort terrible ne soit pas banalisée. Nous pensons à cet homme, qui était âgé de 49 ans, à ses enfants et à sa famille, à ses proches, à ses collègues. Nous pensons également à tous ceux qui travaillent ici – huissiers, ouvriers, techniciens, notamment. Chaque année, 733 personnes meurent au ...
Ces échanges que nous avons sont fructueux, notamment quand ils impliquent nos collègues du Rassemblement national, qui proposent clairement des mesures voulues par le Gouvernement… C'est intéressant !
Quel est le fond du débat ? Je vous le dis – à vous qui cherchez la voix des travailleurs –, nous ne sommes pas des organisations syndicales de salariés, bien que nous les soutenions, ce qui n'est pas votre cas. Nous sommes des législateurs : parce que nous connaissons la réalité de l'entreprise, nous promouvons une législation créant des rapports de force favorables au sein de l'entreprise.
Oui, chers collègues, pour nous, l'entreprise n'est pas un monde idéal, mais un lieu de rapports de force. Sur ces bancs, nous élaborons la loi, afin de créer les conditions pour que cette tension soit favorable aux salariés. Je résume mon propos : vous ne menez pas la lutte pour l'augmentation des salaires
et vous êtes favorables au dispositif du Gouvernement. Tout va s'éclairer dans quelques instants, lorsque nous proposerons l'augmentation du SMIC à 1 500 euros :
d'un seul coup, les faux défenseurs des travailleurs, qui la refuseront, apparaîtront au grand jour. Le peuple français retiendra que Mme Le Pen et les députés de son groupe n'ont pas voulu l'augmentation des salaires mais ont applaudi le Gouvernement : chacun en tirera ses conclusions.
Pour enrichir le débat et réagir à l'intervention de Mme la rapporteure, je rappellerai qu'un dogme est un ensemble d'idées qui ne se discute pas. Or chez vous quelque chose ne se discute pas : jamais il n'y aura augmentation des salaires !
Tout ce qui est incertain, tout ce qui est exonéré de cotisations, vous allez le favoriser ; et sur tout ce qui ne donne pas de visibilité, sur tout ce qui ne cotise pas à des organismes indispensables pour assurer, notamment, le droit à la santé des salariés – pour lequel vous ne prévoyez rien –, vous restez arc-boutés. Vous avancez, madame la rapporteure, que l'article offre un bel outil ; or ce n'est pas le cas parce que, précisément, la mesure proposée affaiblit la possibilité pour les salariés de bénéficier de la richesse produite par le biais d'un dispositif stable et qui permettrait de payer un loyer, de construire une vie. Ne voyez-vous pas, ...
C'est une augmentation mécanique !
Incroyable !
Bravo !
Cette intervention me semble un peu éloignée du sujet de l'amendement !
En fait, elle est là, la réponse du Gouvernement !
Voilà une bonne députée !
Il y a la main tendue et il y a le bras tendu…
Et les loyers ?